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Une nouvelle vie va commencer, mais il va falloir réparer les erreurs de la période d'isolement et de pauvreté durant laquelle les Aïn-
Quelques années plus tard, il ne restera plus un seul pied de thuya sur le territoire de la commune. A la moindre averse, une quantité énorme d'eau boueuse déferle vers la mer. Sur son passage, cette masse d'eau produit des affouillements au pied de la montagne, l'eau envahit le village ; la rue principale devient un torrent qui désempierre la chaussée et dépose son cône de déjection au nord du village.
Les inondations furent nombreuses depuis 1850 ; la Municipalité s'en alarma et, le 28 mai 1878, elle chargea M. Valette, agent-
M. Julien, qui fut Maire de 1878 à 1881, avait pourtant prévu le danger : le 23 janvier 1879, il prenait un arrêté dont voici le 1er article :
"Art. 1 -
Comme la plupart des arrêtés municipaux, celui-
Dès 1885, on sent un regain d'activité, de nombreuses maisons sont construites dans le village, des plantations d'arbres embellissent la commune, des trottoirs sont construits, les rues sont éclairées.
En 1900, un colon, M. Debaix Maurice, décide de lotir son terrain en bordure de la plage pour la construction de villas qui devaient constituer le noyau d'une station balnéaire : l'opération fut un succès, le faubourg Saint-
La Municipalité, à son tour, relève le défi ; elle vend des terrains, cédés par les Domaines Maritimes, s'étendant de Saint-
Les amateurs de pêche vont suivre le mouvement et vont s'établir de l'autre côté de la plage, vers l'Ouest, au Cap Falcon.
Des Oranais commencent à venir s'installer durant l'été. Des baraques commencent à s'élever jusqu'au moment où la Municipalité lotit des terrains. Dès lors, de belles maisons sont construites.
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En 1896, M. Olio avait construit la première baraque, en 1906, on en comptait 12.
En 1913, 30 maisons ou cabanons sont construits sans compter les maisons des primeuristes que l'on bâtit petit à petit entre le Cap et le Pain de sucre.
En même temps que le démarrage du Faubourg Saint-
En 1905, c'est au tour de Saint-
En 1910, sur un terrain appartenant à M. Godefroy Bouisse (un colon de La Sénia) est créé le Faubourg de Bouisseville, puis en 1912, le Faubourg de Saint-
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Sur la propriété de M. Soulié sont bâties la Cantine Soulié et la villa Manhès (je pense qu'il s'agit de la famille Manhès, libraire à Oran).
Aïn-
Urbanisation d'Aïn-
Légende : 1. Vers le poste radiotélégraphique -
Un tramway devant à l'origine relier Oran à El-
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Ce tramway, appelé T.O., fonctionnera, dans des conditions économiques pas très satisfaisantes, jusqu'en 1939. Il sera remplacé à partir du 1er juillet 1939 par une ligne d'autocars : la S.O.T.A.C., notre Sotac qui restera en service jusqu'en 1964, date à laquelle elle cessera d'exister.
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La commune, du Cap à St-
Des Etablissements furent construits sur toute la côte, : hôtels, casinos, restaurants, établissements de spectacles comme, par exemple, le Casino de Deauville-
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On pourrait encore citer Les Sablettes de Mme Luch, le Bar Vincent, Frédérico, le Fantasio, le Stand Gasquet (inauguré les 12, 13 et 14 juillet 1930 en présence, d'ailleurs, de Mme Vve Bouisse), sans oublier bien sûr les hôtels d'Aïn-
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Après la base de Mers-
Avec les évènements de la Guerre d'Algérie, le territoire de la commune, avec ses très nombreuses villas inoccupées tout l'hiver et sécurisées du fait des installations stratégiques de Mers-
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L'armée installa également un foyer de convalescence pour les militaires blessés, à la place de la colonie de vacances de Jean Bart..
Durant toute la guerre d'Algérie, Aïn-
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L'été, la population de la commune décuplait (dans les années 50, on comptait à peu près 5 000 habitants l'hiver pour 50 000 en été et encore, dans ces chiffres, on ne tient pas compte des estivants qui ne venaient sut les plages que le week-
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