Aïn-EL-Turck La Plage

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La boîte aux lettres (Avant 2019)

La boîte aux lettres


Message de M. Thierry BREYSSE
(Maire de COURNONTERRAL)


Message de M. Thierry Breysse envoyé après les obsèques de son épouse, Mme Isabelle Breysse, auxquelles l'Amicale Aïn-El-Turckoise a été représentée par Simone et Jean-Pierre Garcia, Suzanne et Paul Boghossian.


Message de l'Amicale Aïn-El-Turckoise

De Cournonterral, la ville qui a accueilli notre monument aux morts et nous reçoit si chaleureusement lors de chaque cérémonie, nous est parvenue une bien triste nouvelle. Mme Isabelle Breysse, épouse de M. Thierry Breysse, maire de cette ville, est décédée le 26/11/2018.

L’amicale Aïn-El-Turckoise s’associe à la peine de sa famille et de ses proches et leur présente ses plus sincères condoléances.         


Message de Francette SABATIER - COSTA

Robert... 4 ans déjà qu'il est parti ! Mais il reste de lui tout ce qu'il a donné, tout ce qu'il a partagé.

Réjouissons-nous de l'avoir connu.

Francette

Message de Mimoun BEN-CHAIB

Bonjour

Je suis né en 1960 a Ain el Turck et par ce message je voulais rendre un immense hommage a mon père, l'exceptionnel garde-champêtre CHAIB décédé en 1978, qui a tant fait pour la sécurité des Ain el Turckois en procédant a l'arrestation de voleurs et d'individus dangereux.

Il a été garde particulier au lotissement Clairefontaine puis promu garde-champêtre auprès de la commune d 'Ain el Turck.
Mon père a été plusieurs fois distingué pour sa bravoure et son courage exceptionnels par les services de l'Etat.

Merci de faire vivre ce site en mémoire de ceux, vivants ou disparus, qui ont vécu dans cette charmante ville.

Mimoun BEN-CHAIB

Message de Francette SABATIER - COSTA

Le 25 mars 2014, Robert nous quittait ...

En ce triste jour anniversaire, souvenez-vous de sa bonté, de sa joie de vivre et de l'homme formidable qu'il était.


Francette

Message de Lucienne ANIORTE

Fernand Soriano-Aniorte nous a quittés en ce mois de janvier 2017. Bien qu'étant né à Oran, il venait à Clairefontaine, chez sa tante qui avait une villa, et à Bouisseville-Saint-Augustin en colo, l'été. Il connaissait bien Aïn-El-Turck et s'y est marié religieusement en l'église Saintes-perpétue-et Félicitée en 1963. Notre église était alors la seule où il restait encore un prêtre.

Après nous être perdus de vue pendant une trentaine d'années, nous nous étions revus en 2010. Mon frère, René, lui avait proposé de venir à La Grande-Motte l'année suivante.

En 2011, il est descendu de Paris, avec sa guitare sur le dos, son ampli d'un bras et sa valise de l'autre. Il a adoré l'ambiance de notre village et s'est retrouvé dans la famille pied-noire qu'il aimait. C'était un boute-en-train et il a animé de par sa musique et de par ses histoires, les après-midis et soirées des Cyclades. Nous garderons de lui le souvenir de quelqu'un de franc, sincère, gentil, jovial.

Merci Aïn-El-Turckois et Turckoises de l'avoir accueilli et estimé.

Je peux vous dire qu'il vous a aimés de tout son cœur et que les séjours qu'il a effectués auprès de vous lui ont apporté beaucoup de bonheur. Il revivait l'ambiance de notre pays et me disait : "Tu ne peux pas savoir comme je suis heureux d'être là, tout le monde m'a adopté".

Nous ne l'oublierons jamais et je suis sûre que de là-haut, tant que durera notre amicale, il sera avec nous à Pentecôte.

Lucienne Aniorte
Guilherand-Granges, le 2 février 2017



Message de Franck MIRA

Merci pour cet hommage,

Il va nous manquer, à Lucienne notre maman, à Hervé mon grand frère et à Nathalie ma petite Soeur.
8 petits enfants gardent sa mémoire.
Il a eu une belle messe à Valras-Plage. Je pense à lui et à tous ceux qui l'ont connu.

Repose en paix Papa.

Franck


Message de Guy MONTANER (à la suite du décès d'Alain MIRA)

Bien triste nouvelle que celle du décès d'Alain !

Eloigné du monde des rapatriés pendant de nombreuses années ce n'est que dans les années 80 que j'ai retrouvé notre grande famille... dans laquelle le "Village" comptait tant.

Depuis nous nous sommes croisés et recroisés... en tout lieux et en toutes circonstances et quel plaisir que de pouvoir embrasser, faire la bise ou simplement saluer... un visage connu. C'est souvent que les chemins avec Alain et Lucienne ce sont croisés... et à chaque occasion le plaisir était partagé.

En regardant quelques vieilles photos de notre vie au village... j'ai retrouvé celles faites à Lourdes par nos traditionnels pèlerins...

Pourquoi vous parler de Lourdes ? Avant Nimes c'était pour nous tous un endroit fédérateur... Combien elles étaient rayonnantes la tante Pépica Botella(à qui nous devons tant), maman et les cousines photographiées devant la Vierge... Quelle expédition... que de souvenirs... que de médailles distribuées... et cette eau miraculeuse...

Si je vous parle un peu plus longuement de Lourdes, c'est que cette année, et j'y serai, nous célèbrerons le 90e anniversaire de la présence du Diocèse d'Oran à Lourdes... avec notre traditionnelle pancarte "Oranie".

Nous ne serons plus très nombreux mais un dernier carré qui ne manquera pas de prier pour toutes celles et tous ceux que nous rencontrions là bas... Les absents... et ceux qui nous ont quittés cette année...

Alain sera au nombre de ceux là !

Amitiés à vous tous.

Guy Montaner

Message de Simone GARCIA-SALAS, lors de la cérémonie funéraire de Guy PAQUIER

Guy, mon ami,

Comment exprimer la douleur et l'immense peine qui m'étreignent aujourd'hui. Ce départ si brutal, si inattendu, si injuste nous laisse tous dans un désarroi profond.

La vie "n'est pas un long fleuve tranquille" : tu en as fait toi-même l'expérience.

Notre amitié́ a pris naissance dès notre enfance et s'est affirmée au cours de notre adolescence, là-bas, sur le sable blond et chaud de cette plage qui fut notre cadre de vie et ni cheveux blancs ni rides ne l'ont un jour ternie. Bien au contraire, tu es reste toujours le même, simple, gai, amusant, un brin moqueur, toujours plein d'humour et de fantaisie, avec la grande complicité́ de ta sœur Nicole.

C'est dans le choix de ta vie professionnelle que se sont concrétisés ta géneérosite, ta gentillesse, ton dévouement et ce grand besoin de te tourner vers les autres : aider pour donner la vie. Gynécologue, n'est-il pas un des métiers les plus nobles ?

Cette existence de partage, de don de soi, toujours empreinte de bonne humeur me va droit au cœur, où tu auras toujours une place privilégiée.

Pour tous les moments inoubliables que nous avons eu la joie de vivre ensemble, je veux te dire MERCI, Guy.

Simone GARCIA-SALAS. 


Message de Francette SABATIER - COSTA

Le  25 mars 2014...

Robert, notre frère,

Deux ans, aujourd'hui que tu nous a quittés. De savoir que tu as trouvé la paix et la sérénité que tu mérites nous aide à accepter le vide laissé par ton absence. Le souvenir des moments heureux et l'amour nous donnent la force d'avancer.

Que ceux qui ont partagé un bout de chemin avec toi aient une pensée pour toi en ce jour.

Je sais que tu es avec nous et que tu veilles sur notre famille.

Francette


Message de René MONTANER-MENGUAL

(Dans les premiers jours de janvier, notre ami René Montaner nous avait fait parvenir le message suivant. En raison d'une longue absence, je n'ai pu le faire paraitre avant aujourd'hui. Mais, même si 2 mois se sont écoulés, les voeux de notre ami restent valables pour les 10 mois restants !)


A mes Amis d'Aïn el Turck,

En ce début d'année 2016, je vous adresse tous mes meilleurs vœux... de santé surtout car, on se rend bien compte, en avançant dans l'âge, que nous utilisons la carte vitale un peu trop souvent !

Fort de cette santé, j'espère que 2016 vous donnera encore et toujours l'occasion de vous retrouver, toujours aussi nombreux, du coté de la grande Motte pour faire la Fête .

Pour ma part, je regrette un peu l'époque où une partie de ma famille était présente avec, en particulier, ma tante « Carmeleta » que tout le monde connaissait bien... ainsi que mes cousines et cousins.

En dépit de ces absences, je reste néanmoins de cœur et d'esprit, très proche de vous ; je garde aussi toujours présents dans ma mémoire, les textes et les poèmes de René Aniorté avec lequel j'étais en grande amitié.

Fort heureusement, les belles plumes continuent toujours de nous raconter le village.

Un bravo particulier à Simone Garcia-Salas pour sa lettre « Retrouvailles 2016 » parue dans le N° 29 mais aussi pour ses poèmes .

Pour terminer, je ne peux m'empêcher de penser et repenser à tous nos chers disparus ; ils savaient toujours garder à leur table, une place disponible et une assiette pour un ami qui pouvait arriver sans prévenir !

Si donc un jour, vous passez près de Montauban, sachez que je perpétue la tradition et que ma table et ma porte vous sont ouvertes.

En attendant, je vous salue de Montauban la ville d'Ingres que paraît-il « il ne faut jamais quitter ».

Comme nous aurions aimé, nous aussi, pouvoir dire la même chose à propos du village !

De toute façon, nous savons bien que les âmes de nos anciens restés là-bas, rôdent toujours dans les rues, les places et en bord de mer.

Où que vous soyez aujourd'hui, je vous souhaite encore une fois, une très belle et douce Année 2016.

Le 13 janvier 2016


Message de Jean-Claude et Elisabeth DIAZ

Jean-Claude et Elisabeth DIAZ ont le plaisir de vous annoncer que leur fille, Françoise PLOUVIEZ DIAZ, a été admise à l'E.N.A.

(elisabethjeanclaude diaz@orange.fr)

Message de Daniel ECRIVAIN

Je suis né là le 28 juin 1958 et je cherche une photo de la villa Supanguy à Bouisseville ; vous connaissez ?

Cordialement,

Daniel
(danielecrivain2806@gmail.com)

Message de Ayda JALLOULI

Bonjour,

Tout d'abord je tiens à vous féliciter et encourager pour le travail que vous avez fait et que vous faites en rassemblant tant de photos et d'informations pour écrire l'histoire de toutes ces personnes qui tiennent à garder et partager leur mémoire avec les membres de leurs familles.

Mon père est bel et bien sur une des photos qui composent votre album. Il s'agit de l'avant dernière (photo n° 21). Le numéro 33 en haut à gauche datant de 1954/1955. Portant le nom de Bihi Hassan. Né le 22/03/1947 à Ain el Turck.

Franchement il n a pas trop changé. Mon père a eu les larmes aux yeux en se voyant il y a 61 ans. L'émotion était au rendez-vous dans le foyer.

Mille et mille mercis à vous pour ce trésor inestimable. Que seuls nous, estimons à sa juste valeur.

Bonne continuation et bravo.

Message de Francette SABATIER, née COSTA

Il y a tout juste un an nous quittait un grand monsieur, notre frère Robert.
Il fut un époux, un père, un grand-père et, de l'avis de tous ses amis, quelqu'un d'inoubliable.
Vous  qui l'avez connu, ayez une pensée pour lui qui a tant aimé sa famille, ses amis, sa 2e famille et la vie tout simplement.


                                                                                                                                   Francette



L'Amicale toute entière se joint à l'hommage de Francette pour saluer la mémoire de celui sans qui elle n'aurait pas existé. Merci Robert !

Message de Brahim ZEDDOUR

Bonjour,
Je cherche les descendants de la famille Masona qui a habité la propriété Navarre à Clairefontaine.
Cordialement.

Brahim Zeddour
(mobra40@yahoo.fr)

Message de Claudine LE BIAN

Ma marraine Laurette Mas m'a chanté une chanson qui faisait l'animation de la cour de récré le dernier jour d'école.
Pour celles qui la connaissent, elle est née en 1932.
Voici les paroles :


L'année est terminée
Et s'est fort bien passée
Nous allons prendre nos vacances
Ainsi nous amuser
Ainsi nous fortifier
Pour faire honneur à la France.

Nous devons nos succès
A nos maitres aimés
Vénérés de tout le village
Ain el turck, Ain el turck
En ton honneur
On crie "Hourra !!"

Claudine Le Bian ( petite fille Mas)

Message de la Famille de René ANIORTE

Madame Marie Madeleine ANIORTE, ses enfants et petits-enfants, Gisèle et sa famille, Lucienne, parents et alliés, remercient toutes les personnes qui, par leurs paroles de réconfort, leurs messages, leur présence et envois de fleurs, ont pris part à leur chagrin et les ont soutenus lors du décès de René.

Message de René MONTANER-MENGUAL (A la suite du décès de René ANIORTE)

Une Fin d'Année... dans la peine  

Chers Ami(e)s d' Aïn-el-Turck,

En écrivant ces quelques lignes, ce soir, je suis encore sous le coup de l'émotion et de l'immense chagrin que j'ai ressenti à l'ouverture de l'enveloppe contenant la nouvelle lettre d'Aïn-el-Turck dont les couleurs, la forme et le fond m'ont beaucoup plu mais où hélas, un petit message séparé nous annonçait la disparition de notre Ami René Aniorté dont les obsèques ont eu lieu le 15 décembre dernier à Valence (Drôme).

Comment vous dire combien René va nous manquer... Je pense en premier à son épouse, à ses proches, ses parents, ses amis d'ici et de là-bas, toutes confessions confondues.

Je crois qu'il avait reçu à sa naissance, le don du verbe mais plus encore celui du mot.

Sa plume était d'une grande pureté et d'une grande beauté. On pouvait à travers elle, apprécier ses nouvelles et surtout ses poésies qui souvent illuminaient les lettres d'Aïn-el-Turck.

Je perds un Ami très cher avec lequel j'ai eu le plaisir (pour ne pas dire le bonheur) d'échanger quelques écrits.

Je m'incline devant Mado, son épouse, ainsi que tous ses proches auxquels je présente mes plus profondes et sincères condoléances.
 
Alors oui, je crois que moi aussi, je serais dans le chœur de celles et ceux qui lui chanteront «Quand il est mort le poète»... car ce soir, son étoile brillera de mille éclats... au milieu du grand champ céleste que l'on contemplait, enfants, du côté d'Aïn-el-Turck.

Adieu René... Tu resteras toujours vivant dans nos mémoires... et dans nos cœurs.


Message de Bahri EL FEGIR (A la suite du décès de René ANIORTE)

Je voudrais rendre un hommage à René  à travers ce  petit florilège de pensées de divers poètes anciens et contemporains.

Je voudrais également assurer Mado et sa petite famille de notre compassion, mon épouse et moi même, et lui souhaiter beaucoup de courage et de force pour supporter cette nouvelle et cruelle  épreuve.

Que René repose en paix !!!


A René Aniorté  mon condisciple, mon ami

Il est mort le poète….  

Il est maintenant dans le grand champ des bleuets
De l’autre coté de la Méditerranée
Lui qui n’a jamais quitté "la Reine des rivages
Ain-el-Turck la Plage’’  (1)

"La nostalgie était sa plaie ouverte
Il ne pouvait s’empêcher d’y tremper sa plume’’ …(2)
Lui qui comptait les étoiles …(3)

Il cherchait ce qu’il n’avait plus, jusque par dessus les nuages .
Il rêvait, il vivait dans la nostalgie…
Il avait le mal du pays. (4)

Le passé laisse des traces, toujours
Comme une grafignure qui ne cicatrice jamais (5)
Mais qui peut échapper à la nostalgie de son pays…(6)

Ce pays où les citronniers fleurissent,
Les oranges d'or dans le sombre feuillage flamboient,
Un doux zéphyr souffle dans l'azur du ciel,
Où poussent le calme myrte et le superbe  laurier. (7)

(1) René Aniorté  ‘’le village aux cinq langues ‘’1998
(2) Fatou Diome  ‘’le ventre de l’atlantique  2001
(3) J L Auguste Commerson  ‘’Petite encyclopédie bouffonne’’ 1860
(4) J.A Barbey d’Amneville  ‘’Une vieille maitresse’’1856
(5) Fred Pellerin   ‘’Dans mon village il y a belle lurette..’’ 2001
(6) Gao Xingjian   ‘’ Citations ‘’
(7) D’après Goethe   ‘’Années d’apprentissage’’ 1794

Message de Wilfrid MARTY

Bonjour,

Dans la page « Son Origine » de votre site, il est évoqué « Gaustino » présenté comme l’homme le plus fort d’Ain-El-Turck.

Etant l’arrière petit fils de cette personne, je me dois de vous apporter quelques précisions :

Ce monsieur se nommait Auguste Canto et son surnom était « GUSTINO » (prononciation Goustino) et non Gaustino. Né le 7/10/1900 à Ain-El-Turck et mort le 7/11/1974 à Castres (Tarn), il exerça le métier de transporteur lorsqu’il vivait en Algérie.

L’anecdote sur la 4CV est tout à fait juste et je vous confirme que c’était en son temps un homme d’une force naturelle tout à fait remarquable et exceptionnelle.

C’est une excellente initiative de consacrer un site à la mémoire d’Ain-El-Turck.

Cordialement


Wilfrid Marty


Message de René et Guy MONTANER-MENGUAL :

"Carmeleta"


Doc. : Guy Montaner


Dans quelques mois , elle allait avoir 97 ans …

Au village d’Aïn el Turck  tout le monde la connaissait car le café qu’elle tenait dans la grande rue à côté du magasin Agulo  et tout près de la place de la Mairie n’avait rien de commun avec les autres beaux cafés de la rue.

Chez elle,  point de fauteuils en rotin ou de carte à glaces,  mais en revanche toute la chaleur de l’accueil, la saveur des Kémias du comptoir et  les  parfums d'anis, de café ou de   thé  que les  gens d’Aïn el Turck  venaient partager dans une ambiance chaleureuse et quasiment familiale.

Carmeleta était aussi pour mon frère Guy et moi, notre tante germaine la plus jeune des Montaner.

Nous allions souvent lui rendre visite et partager des jeux avec ses enfants, nos cousins  Francis et Christian ainsi que notre  cousin Paulo Escoda.

Enfin, les dernières images que nous garderons d’elle  sont celles des  réunions de la Grande Motte où on la sentait pleinement heureuse de se retrouver parmi les siens…

Adieu Chère  Tante Carmeleta ,  nous ne t’oublierons jamais !

René et Guy Montaner-Mengual


Message de René MONTANER-MENGUAL :

A la recherche du... Sable perdu !


En réponse au Président (de l'Amicale) Robert Costa qui nous a fait parvenir un message dans lequel il nous dit que la plage D'Aïn-El-Turck n'a pratiquement plus de sable... (il nous manque, hélas, la photo), je voudrais dire que je peux faire un geste pour la réensabler.

En effet, une amie oranaise qui a fait un voyage en Algérie, il y a quelques années, m'avait ramené un très joli cadeau.

Elle m'a offert une jolie bouteille contenant... du sable de "Paradis plage".

Il y a longtemps que j'en rêvais et je me suis appliqué à en faire un sablier, avec deux bouteilles d'Orangina, reliées par un bouchon en liège, finement percé.

Alors et si cela peut contribuer à améliorer les relations franco-aïn-el-turckoises, je suis prêt à rendre le précieux sable de l'une des deux bouteilles de mon sablier (à ne pas confondre avec rendre... mon tablier !).

Toutefois, j'aimerais si possible, pouvoir y mêler une partie... de mes cendres, autant dire que pour l'instant, il n'y a pas le feu !

Enfin, je me demande si tout ce sable qui disparait ne serait pas celui emporté, dans leurs valises, par tous ces touristes qui viennent séjourner au "5 étoiles" de notre plage préférée...

Bon, comme ce n'est certainement pas le meilleur moment pour mettre son grain de sable dans les rouages de la diplomatie franco-africaines... gardons-nous de polémiquer sur les causes de la disparition de ce sable fin qui, parait-il, ne vaut rien pour construire des maisons... mais qui, en revanche, nous permettait, lorsque nous étions enfants, de bâtir de très jolis château au bord de l'eau.

Enfin, j'imagine que vue de là-haut, "le Petit Prince" de Saint-Ex, nous aurait dit : "Qu'attendez-vous pour utiliser le sable... du Sahara !".

René Montaner-Mengual


Message de Marie-Paule ISLIC-TOURNEGROSSE :

Lorsque j'étais enfant, j'avais trouvé bizarre, presque un peu ridicule, le "nom" donné à notre église : Stes Perpétue et Félicité. D'ailleurs, à l'époque, j'ignorais qu'il y avait un "s" à Saintes et pour moi, Perpétue et Félicité ne faisaient qu'un !... Puis, comme on s'habitue à tout, je n'ai jamais eu la curiosité, l'âge venant,  de chercher à en savoir plus.

Quand, au cours d'un récent voyage en Tunisie, lors de la visite de l'amphithéâtre de Carthage, le guide nous a parlé de deux martyres africaines chrétiennes mortes à cet endroit-là, en 203 : Perpétue et Félicité.


Photo : Marie-Paule Islic-Tournegrosse



Il y a d'ailleurs, au cœur de l'amphithéâtre, une chapelle qui leur est dédiée :



Photo : Marie-Paule Islic-Tournegrosse


Pour ceux, "jeunes" Aïn-El-Turckois d'alors ou enfants d'Aïn-El-Turckois, qui,  comme moi, n'auraient jamais entendu parler des Saintes Patronnes de notre village, voici leur histoire :

"Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage. L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, sans doute à la suite d'une dénonciation. Perpétue, est une jeune maman et Félicité attend un enfant.

Les soldats les amènent chargée de chaînes. Jeune mariée, Perpétue tient entre les bras son enfant qu'elle allaite encore ; on la jette dans les prisons de Byrsa. Son père se précipite à ses pieds pour obtenir qu'elle renie sa foi, on lui signifie qu'elle va laisser orpheline la créature innocente à laquelle elle vient de donner le jour, tout ceci en vain, car elle résiste aux prières comme aux menaces.

Quant à Félicité, elle met au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle est martyrisée et l'enfant sera  adoptée par une chrétienne de la ville.

Comme leurs compagnons, on les traîne à l'amphithéâtre au milieu des insultes de la foule ; on les expose, entourées de filets, à la fureur d'une vache sauvage qui s'acharne sur elles sans parvenir à les tuer. Il faut que le fer les achève et que l'homme accomplisse ce que les bêtes n'ont point voulu parfaire."

Peut-être étais-je la seule à ignorer qui étaient Perpétue et Félicité, mais il est possible aussi que ce récit apprenne à d'autres ce qu'a été leur martyr.

Message de Eliane ORTEGA-BERNABEU :

Je recherche des photos de la colonie de vacances "La mer et les pins".

Si vous en possédez, vous pouvez me joindre à mon adresse E-mail : ortega_bernabeu_eliane@hotmail.com ou les envoyer à AET-INFO@orange.fr qui les fera suivre.

Merci d'avance.


Message de Paul BOGHOSSIAN
:


Pourquoi suis-je si proche de vous, amis Pieds-noirs…?
Pourquoi ai-je une profonde attirance vers vous… ?
Pourquoi je me sens si bien en votre compagnie… ?
Pourquoi je m’investis à vous être agréable… ?

En voici la raison :

-  "Mon enfance" !... Depuis mon berceau, j’ai été bercé par les chants que ma mère fredonnait.
Ces chants tristes à pleurer, qui venaient de son pays perdu à jamais : L’Arménie.
Ces chants d’une infinie douceur, d’une infinie tendresse, d’une infinie souffrance.
- Depuis mon adolescence, j’ai écouté les récits de mes parents : Leur génocide. Leur exil. Leur deuil.
- Je suis né en France, mais je porte sur mes épaules, "mes racines", qui ne m’ont jamais quitté, car il y a toujours quelqu’un qui vous rappelle que vous ne serez jamais "français" à part entière ! (Contrairement à ce que disait le "grand" qui n’avait de grand que sa taille !)
- Alors, je me rapproche des personnes qui ont eu les mêmes douleurs…

- Et puis le destin m’a fait rencontrer une de vos compatriotes que j’ai épousée (de temps en temps, elle me les casse, mais je ne peux pas me passer d’elle, car je l’aime !)

- Ainsi, nous partageons nos joies et nos peines…Pour le meilleur et pour le pire !...

- Je me sens si bien avec vous.....!

Paul le “Pato”



Envoyé par Lulu GALIBERT
:


Prière à Dieu d'un Oranais

L'ACCENT


Mon Dieu, ils m'ont tout pris, mon village, ma maison, mon école, mon église.
De là-bas, Seigneur, il ne me reste que mon accent.

Ce n'est pas que l'accent de la Provence ne sente pas bon le thym et la lavande.
Ce n'est pas que l'accent de Paris ne soit pas joli.
Ce n'est pas que l'accent du Nord ne soit pas noble et généreux.
Mais le mien, Seigneur, c'est tout ce qu'il me reste de là-bas !

Parfois, certains me disent que mon accent, il sent la merguez ! Ils ne savent pas ces gens-là, qu'au lieu de me vexer, il me remplissent le cœur de bonheur.

Et puis, Seigneur, cet accent-là, c'était celui de mon père qui à "Monte Cassino" disait à ses tirailleurs : "Allez Paco, allez Mohamed, en avant nous ôtres !" et "Vive la France !".

Et puis, Seigneur, cet accent-là, c'était celui de mon grand-père qui à Verdun disait à ses zouaves : "Allez Antonio, allez Emilio, allez José, en avant !" et "Vive la France !".

Alors, Seigneur, faites que je le garde encore longtemps l'accent de mon pays perdu !



Message de René MONTANER-MENGUAL
:


Afin que notre site puisse continuer à vivre, le plus longtemps possible, il nous faut de temps à autres, penser à "l’alimenter"  un peu…

Aussi, c’est en regardant les photos transmises par le Président Robert Costa, dans un diaporama sur la Corniche, que je me suis souvenu de ces petites et grandes plages d’Aïn-El-Turck où, enfant, j’ai appris à nager et à jouer avec les vagues… sous la haute surveillance de mon "grand" cousin Jojo Botella.

Parmi tous ces souvenirs d’enfance, je me souviens aussi que lorsque j’allais me baigner tout seul, ou avec mon frère Guy, à la plage qui se trouvait en contrebas de la rue où habitait ma tante Adrienne Villegas, celle-ci nous recommandait de bien faire attention au soleil… car il pouvait être très mauvais !

En effet, il était assez fréquent de voir, sur ces plages de sable fin… des vacanciers qui sans aucune protection contre ce soleil de plomb… passaient des heures allongés sur des rabanes, ceci afin d’obtenir des bronzages à vous faire "pâlir" d’envie…

Ma tante Adrienne et ma cousine Carmen nous mettaient souvent en garde contre ces "coups de soleil" qui pouvaient avoir de fâcheuses conséquences et qui pouvaient nous brûler au premier voire au deuxième degré.

Alors pour éviter ces risques majeurs… ma cousine Carmen nous prêtait "son huile magique !" dont la fabrication était tenue secrète.

Je crois bien que "l’onction" en question… si elle n’était pas bénite… devait néanmoins, avoir  quelques propriétés protectrices et curatives car elle était utilisée pour traiter bien des maux.

Alors… une fois huilés, comme des poissons prêts à passer à la poêle, nous pouvions rester plusieurs heures sur la plage sans "en rougir !".


Mis à jour le 07/07/2022
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