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C'est lors d'une sympathique réunion chez moi entre "Aïn-
C'est vrai que nous avons passé toute notre jeunesse dans un village dont on ne connaissait pas bien l'histoire, dont on ignorait le passé.
Il ne nous reste de cette période de notre vie que des souvenirs, des flashs de tel évènement, de telle aventure, de telle histoire ; des images fugaces de rires, de joie, parfois de drame et de pleurs remontent du plus profond de nous-
Des noms agréables viennent parfois fracturer notre mémoire et tintinnabuler gaiement dans nos têtes : Eden Roc, St-
Doc. Marie-
Aïn-
Aïn-
Mais l'histoire, la réalité, le destin sont venus nous rappeler qu'Aïn-
C'est cette tranche de vie antérieure que je vais tenter de retrouver, d'explorer, pour mieux connaître le village que nous avons tant aimé, pour, peut-
Que Robert Costa, Marcel Perez, Georges Olivares, Claude Nabas, Francis et Christian Ferrandez et nos charmantes et joyeuses épouses soient remerciés d'avoir participé à la naissance de l'idée de remonter le cours de l'histoire de notre village.
Lyon, le 1er décembre 2005
Bahri EL FEGIR
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DIGRESSION LITTERAIRE...
Nos plages ont beaucoup impressionné Albert Camus. Né dans l'Est de l'Algérie, il vécut à Alger et avait beaucoup de préjugés, comme de nombreux Algérois, à l'égard d'Oran et de l'Oranie.
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Mais dès qu'il connut Oran et ses environs, il tomba sous le charme de nos villages et surtout de notre plage.
Dans "Le Minautore", il écrivit cet hommage splendide : "Sur les plages de l'Oranie, tous les matins d'été ont l'air d'être les premiers du monde".
Et son professeur de philosophie, M. Jean Grenier, en commentant cette phrase, ajouta : "Les premiers dans le temps sont aussi les premiers dans l'excellence", ce qui ne peut encore qu'accroître notre fierté d'être nés dans cet endroit magique au bord de ce joyau de Mer Méditerranée et de ses magnifiques plages de sable fin.
Oran et ses plages environnantes ont profondément marqué Camus et ont grandement inspiré toute son œuvre.
C'est, par exemple, sur la plage de Bouisseville, tout près de chez moi, un printemps de 1940, peut-
C'est aussi à Oran que mûrit "Le Mythe de Sisyphe" et que s'ébaucha, dans sa première version, la pièce "Caligula".
Je ne peux pas, non plus, ne pas citer "La Peste" à Oran, mais il s'agit là d'un autre registre.
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