Aïn-EL-Turck La Plage

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Rubrique des années qui passent

CHRONIQUES D'AÏN-EL-TURCK


Rubrique des années qui passent

Les années se suivent sans forcément se ressembler. Cependant, une chose est sûre, elles se cumulent inexorablement. En 2012, il y aura malheureusement, ou heureusement, selon que l'on soit pire ou mieux qu'avant l'exode, 50 ans de passés depuis ce jour de juillet qui nous vit fuir hors de nos murs. Il faut l'espérer, pour tous, que chacun ait réussi son implantation en ce pays ou en un autre.

Des Pieds-Noirs ou des enfants de PN, on en trouve un peu partout de par le monde. J'en ai rencontré là où j'ai eu la chance de pouvoir mettre un jour les pieds. L'abord est toujours chaleureux, comme on savait l'être dans notre pays de naissance. Notre involontaire diaspora nous a projeté dans des lieux du monde où personne, jamais, n'avait imaginé se retrouver un jour, pour y vivre.

Qu'Aïn-El-Turck la plage est loin aujourd'hui ! Mais, également si proche de nous, ancrée en nos mémoires même affectées par le temps. Que de larmes difficiles à retenir s'échappent à son évocation, lorsque des pensées, plus sûrement qu'en avion, nous y ramènent dans un voyage retour au milieu de souvenirs figés. Nos vies sont ici ou ailleurs, aujourd'hui, mais nos cœurs, ou du moins une partie, sont restés là-bas, ancrés comme des bateaux au repos, dans les ports de notre mémoire.

René ANIORTE  : 23 juin 2011


Mis à jour le 01/12/2022
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